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Bien être

Les signes du papillomavirus humain (HPV) que vous devriez connaître

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Manifestations oro-pharyngées : une localisation émergente

L’augmentation des pratiques sexuelles oro-génitales a favorisé l’émergence d’infections VPH au niveau de la sphère oro-pharyngée. Ces localisations, longtemps négligées, représentent aujourd’hui un enjeu de santé publique croissant.

Les symptômes oro-pharyngés associés au VPH incluent une irritation chronique de la gorge, persistant malgré les traitements symptomatiques habituels. Cette sensation d’irritation peut s’accompagner d’une modification de la voix, avec un enrouement inexpliqué ou une altération du timbre vocal.

Les difficultés de déglutition, initialement discrètes puis progressivement invalidantes, peuvent révéler des lésions pharyngées ou laryngées. Ces symptômes nécessitent impérativement une consultation ORL spécialisée pour éliminer une évolution maligne.

L’apparition de lésions visibles dans la cavité buccale, sous forme de plaques blanchâtres ou de petites excroissances sur la langue, les gencives ou le palais, doit également motiver une consultation rapide.

Stratégies préventives : vaccination et protection

La vaccination anti-VPH constitue la mesure préventive la plus efficace contre les infections à haut risque oncogène. Le vaccin nonavalent actuel protège contre neuf souches virales, incluant les types 16 et 18 responsables de 70% des cancers du col utérin.

La vaccination est recommandée chez les adolescents des deux sexes entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans. Cette stratégie vaccinale précoce optimise l’efficacité immunitaire avant l’exposition virale potentielle.

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L’utilisation systématique de préservatifs lors des rapports sexuels réduit significativement le risque de transmission, bien qu’elle ne garantisse pas une protection absolue. Cette mesure barrière reste néanmoins essentielle dans une approche globale de prévention.

Prise en charge thérapeutique : des solutions adaptées

Le traitement des infections VPH varie selon le type viral impliqué et les manifestations cliniques observées. Les verrues génitales bénéficient de traitements topiques immunomodulateurs comme l’imiquimod, stimulant les défenses immunitaires locales.

Les techniques destructrices, incluant la cryothérapie à l’azote liquide, l’électrocoagulation ou la vaporisation laser, permettent l’élimination des lésions visibles avec des taux de guérison satisfaisants.

Pour les dysplasies cervicales, la surveillance peut suffire pour les lésions de bas grade, tandis que les anomalies sévères nécessitent un traitement chirurgical par conisation ou vaporisation laser.

Conclusion : vigilance et prévention pour une santé préservée

L’infection par VPH, malgré sa fréquence remarquable, ne doit pas être source d’inquiétude excessive. Une approche préventive combinant vaccination, dépistage régulier et protection lors des rapports sexuels permet de limiter efficacement les risques de complications.

L’écoute attentive des signaux corporels, associée à un suivi gynécologique régulier, constitue votre meilleure garantie pour détecter précocement toute anomalie et bénéficier d’une prise en charge optimale. N’hésitez jamais à consulter votre professionnel de santé pour toute préoccupation concernant votre santé intime.

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